Encore assez commun dans les prés humides, les marais, voire les tourbières de Lorraine, ce gros criquet est ainsi nommé car la femelle se pare parfois de teintes pourpres sur l’ensemble du corps.
On le distingue aisément des autres criquets de la prairie grâce aux critères suivants :
- trait jaunâtre sur les élytres ;
- sillon inférieur des fémurs rouge pourpre ;
- tibias annelés de jaune et noir, avec de fortes épines noires.
Photo 1 : Criquet ensanglanté (femelle)
Criquet ensanglanté (femelle)
Criquet ensanglanté (mâle)
A l’oreille : le Criquet ensanglanté est aussi repérable à son « chant », un « tic » assez semblable au bruit que produit une clôture électrifiée sous tension. Avec un peu d’habitude, vous arriverez rapidement à le débusquer ainsi. Attention cependant à ne pas confondre avec… le bruit de la clôture, justement !
Crédit photo : Sylvain Lethuillier